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Bovins de boucherie Maintien des cours

Les températures actuelles reviennent à des normes plus raisonnables pour la saison, mais un nouveau coup de chaleur est annoncé pour la seconde semaine d’août. Ce week-end sera celui du grand chassé-croisé entre juillettistes et aoûtiens. Une part importante de la population des grandes métropoles aura temporairement migré vers les lieux de vacances, entraînant une baisse de clientèle, notamment pour la boucherie traditionnelle. Le report se fait sur les lieux de villégiature où l’activité ne retrouve pas le niveau des années précédentes compte tenu la forte inflation des prix. Les touristes qui sillonnent la France restent prudents dans leurs dépenses.

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Depuis la fin de la canicule, les abattoirs observent une reprise des commandes de faux-filet et de côtes de bœuf, mais la vente des pièces arrière reste compliquée. Le flux commercial est convenable pour la saison dans les viandes hachées ou transformées, bien que des écarts de valorisation significatifs soient observés entre les marques dans les magasins. Cette production de viande hachée est majoritairement approvisionnée par les réformes laitières, les avants de jeunes bovins et les allaitantes d’entrée de gamme.

 

Sur les marchés, la demande est ciblée dans les femelles de qualité bouchère mais la modestie de l’offre permet de tenir les prix. À Cholet, les blondes d’Aquitaine lourdes se valorisent entre 5,50 et 5,70 € et les plus légères partent entre 5,30 et 5,45 €. Les bonnes charolaises U se maintiennent entre 5,25 et 5,35 €. Le tri se montre plus sévère dans la marchandise d’entrée de gamme notamment celles en manque de finition.

 

En réformes laitières, les tarifs sont stables. Les prim’holsteins P+/O– se négocient entre 4,80 et 4,85 €. La majorité des vaches sont de conformation P=2 ou 3 et se vendent entre 4,70 et 4,80 €. Le commerce demeure très sélectif dans les vaches en manque de viande (P–1 et P–2). Leurs tarifs oscillent entre 3,45 et 3,75 €.

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